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         Le Mot de la semaine

   

  Guerre et paix par Myriam et A Sara

 

 

Mars, pluies, et brumes..
Neiges tristes affalées
au sentier des boues
Au loin des enfants
Tremblent dans le chaos
des haines
Une autre nation s'effondre
Un château de sable
S'écroule en fracas

Tant d'années à lutter
Pour combattre la misère
Et voilà la main de dieu
Qui frappe à nouveau l'innocent
Malgré toutes les voix du monde
Tous ces cris lancés dans le ciel
La parole des rues n'a pas d'écho
Au royaume des canons

Et nous, témoins de l'enfer
Qui errons en nos espaces purs
Comme des spectres égarés
Baignés aux vapeurs du rêve
Nés dans le berceau des roses
Entre la source et le blé
Grandis aux bras des fées
Entourés de bagatelles
Et de mièvres illusions
Aux avenues des bouleaux
Les feuilles dorment paisiblement
Et de nos jolies banlieues
On regarde briller les étoiles
S'imaginant que peut-être
Nos rêveries, nos pensées
Nos belles compassions
Suffiront à effacer
La trace de ces délires
Qu'est-ce donc alors que vivre
Mais vivre réellement
Sentir une à une
Les secondes qui passent
Comme cet être terrifié
Au temple sacré des heures
Qui voit s'engloutir la chair
D'un espoir perdu
D'une enfance calcinée
Qu'est-ce donc alors de vivre
En ce monde cynique et absurde
Où la nuit et le jour
Un enfant meurt
du silence des autres
Surtout
Ne rien perdre
Ne rien donner
Ne rien souffrir
Suivons le pas
rassurant et sûr
de notre auguste
insouciance...

Au fond de l enfer

Au fond de l'enfer

Ou nul autre place

Aucun endroit ou aller

Ni répondre ni faire

C’est la que prend racine

La fleur de l éveil

La soif incorruptible

Au parfum inaltérable

 

Elle n efface rien

Donne a la conscience

Son goût sa beauté sa souffrance

Toute les vies les mort les enfances

Pour l’amour pour rien

Personne ne connaît sa trace

 

Bien des êtres qui voulaient l’épouser

N’en on garder que le pourtour

Le nom et l’allure déguisée

C’est un joyau qui brûle d’amour

Qui fait de chaque jour l’intensité

Pour une seconde d’espace de liberté

Toute les larmes de la misère

Les souffrance des damnés

Traversent les corps, habitent l esprit

Nettoient, lessivent les os….

 

O souffrance compagne inséparable de l’éveil

Qui dans un regard

Dans une larme porte un cristal d’espérance

Au milieu d'un océan d’ignorance

Je ne suis rien qu’un homme

Qui cherche un chemin perdu

Oublié de tous

Dans les déguisements, les ersatz de pacotille

Pour l’amour de l’humanité

Pour l’amour de ma bien aimée

Pour tous les enfants qui sont nos enfants

 

Pas Une seule goutte dans la mer de sincérité

Que dieu ne l’entende

Son armée de cœur

Gronde au fond de nos être

Lève les ferment  de ce monde nouveau

 

Qui regardera la terre et le ciel

Sur une croix de douleur

Le sourire qui brûle d amour

Cela est ainsi

Amen, incha-allah, aum...

Je ne mourrai jamais

Je suis toi

Tu es moi

Nous sommes siens

Que tout soi pour notre prochain…

 

 

 

 

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