CORRESPONDANCE..... Myriam Malenfant
Antonio Sara
A Myriam… Derrière
les vitres feutrées de l’hiver Au
regard réchauffant du soleil d’une primevère Je
rêve tes mots tes phrases Me
berce le cœur Esprit
des songes… Je
vois de tes yeux Espère
de ton âme Regarde
en dedans Parfois
j aimerai être aveugle N’aimer
que de sentir Ne
sentir que d’aimer… Pourquoi
Seigneur nous as tu donné des yeux Est
ce pour voir ? Les
fermer Ce
regard sous le Regard ! Les
yeux clos Au
centre du dedans Marie
ouvre la lumière S’incline
au cœur de plénitude S’abandonne Au
trône de son seigneur… Une
larme… |
Envol Sous
cet océan de ciel
|
L'âme
sœur |
L’effort et la grâce
Sensation triangulaire : deux
ré-unis. De l’autre côté du pont, Les pieds chantent la terre, Le cœur rêve l’esprit, La lumière sur le front Aux Serviteurs du Père. L’intelligent ou le fou, L’esclave ou le maître, Le pauvre ou le riche, Qu’importe, Dieu sait où La brebis va paître, Quand est morte la triche. Mon frère, ma sœur, Épouse retrouvée, En l’effort et la grâce, la beauté du cœur, La silencieuse pensée De l’inutile trace... Si tu savais combien je t’aime, Nos larmes et nos rires Qui roulent sur les pierres Pourraient sans aucune peine Jusqu’au ciel fleurirent Les racines de la terre... Je sais combien je t’aime. Mes peurs, mes prières, mes silences, Mes désirs, espérances et colères, Ont ouvert la porte de mes peines. Blottie dans tes bras de présence, Tu sais combien je t’aime. Un chant d’Amour, Une rivière de Partage, Les joies de Sa Présence, Peu importe le jour, Peu importe l’âge, Des âmes qui dansent... Nous sommes sur la terre. Le feu du dedans Jamais ne se lasse, Balaye l’éphémère Dans l’enchantement De l’effort et la grâce. |
L'ange
J'aime la brise nuitale |
« Tu es maintenant à la porte du chemin sans
retour. Tu es entrée dans le monde magique des sorciers.
L’Esprit t’a prise dans ses bras. IL guide tes pas. On s’en
fiche. La mort n’est qu’une position du centre de gravité de l’énergie.
Le travail ne s’arrête jamais… Ceux qui roupillent là dans le vieux
monde ne savent pas. Ils croient que ce qu’ils font, que la fonction
qu’ils occupent, que l’importance que le système donne sont les réalités de la vie. Ils affirment à
grands cris avoir les pieds sur terre. Tout ça ! Foutaises !
Identifications à bon marché pour les détenteurs de ces petits pouvoirs
humains ! Au pays des aveugles, les borgnes sont rois ! Écoute
bien ce que je vais te dire ? Qui
mettra en mots ce que tu sens depuis si longtemps. La perception que
l’on a des choses extérieures ou intérieures dépend de la place, du
centre de gravité de l’énergie en soi. Un « grand » ne
voit pas le monde comme un « petit ». Presque toute
l’humanité a son centre de gravité placé au même endroit. Tous perçoivent
le monde de façon plus ou moins identiques. C’est à dire dans le plus
profond sommeil hypnotique de l’ego mental et de ses discours perpétuels.
Le sorcier sait que le monde est d’abord énergie et ensuite objets du
sommeil, identification à cette mascarade, cette folie de l’être. Le
vieux fou immortel est prisonnier de ces deux mondes. La seule
sortie possible pour lui est de s’envoler avec ton énergie…
il peut le faire tant que ta décision de l’abandon au vieux
monde ne sera pas prise… que
cette intention magique d’un autre corps ne t’appartiendra pas… Sois heureuse,
vis cet amour qui
n’a ni mot, ni contraire. Salut ma puce…porte-toi bien… » |
Murmure de l'océan
D'un bout à l'autre du monde
Entre des deux continents |
L’amour est un sacrement. L'amour est un sacrement Temple des cœurs
nus, De l’âme des innocents, Qui se sont re-connues. Océan… années lumières ! La souffrance, ferment du mystère, Brûle de sa flamme… Deux battements… une seule âme. Attente.. silence Précieusement au fond de toi Sourire … patience Cette infinie tendresse qui ne s’écrit pas… Ma main dans la tienne… |
L'ange de l'éveil
Je me souviens de toi. De ces temps au passé. Et la blancheur opaline des hivers froids
A la douceur angélique des étés Les corps portés en terre, Que les cendres aux racines nourrissent… L’âme est un étrange mystère Vers de la conscience…
née des abysses De vie en vie s’éveille, Sublime caresse des Dieux, Offre au cœur cette merveille Faire Un de ce qui était deux. C’est par toi que Je respire, Que s’élargit ma vision, Sous le Regard que soupire Ce monde d’illusion. Miroir incorruptible
Milles guerres, milles feus, A Dieu rien d’impossible… S’arrête le temps. Au Miracle Des amants... |
Je me souviens de ce jour étrange
Ses yeux noyées de lueurs nostalgiques
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L Le puits de tes yeux Au fond de l'être Où personne ne vient Interdit au paraître Abandonnée des siens... Une galaxie oubliée Fragile... imperceptible Chant des initiés Reflet incorruptible Funambule entre les mondes Miracle de l'âme Le souffle d'une seconde Le temps d'une larme L'amour en partage L'éternité... Précieux hommage Passion immaculée... |
Une belle évasion |
Souffle des Jours Je n'avais
choisi pour seul équipage |
Souvent me suis demandé Pourquoi voulons-nous figer Ce qui de toute les façons De tous les refrains ou chansons Est destin… est mouvement. Soleil levant-couchant Merveille de
l’immuable Des montagnes a l’océan Les vents soufflent Jusqu’à l âme de l’être… Ma douce bien-aimée Qui habite mon cœur Dessine mes mots, Muse précieuse Suspend au temps Les gouttes d’éternité Ici et maintenant… Simplicité heureuse Un seul battement… Ton cœur Balaye dans son rire Hier, demain, peut-être... Jusqu’aux frontières du néant Des mondes du paraître… |